L’Assemblée générale a élu, ce matin, cinq nouveaux membres non permanents du Conseil de sécurité, à savoir Bahreïn, la Colombie, la Lettonie, le Libéria et la République démocratique du Congo, pour un mandat de deux ans qui débutera le 1er janvier 2026 et prendra fin le 31 décembre 2027. Elle a également proclamé le 11 juillet, Journée mondiale du cheval, et adopté sa résolution annuelle sur la situation des déplacés et des réfugiés d’Abkhazie (Géorgie) et de la région de Tskhinvali/Ossétie du Sud (Géorgie).
En cours au Siège de l'ONU
Conseil de sécurité
La Représentante permanente de Guyana auprès des Nations Unies, Mme Carolyn Rodrigues-Birkett, a présenté cet après-midi à la presse les grandes lignes du programme de travail mensuel du Conseil de sécurité dont elle assure la présidence en juin 2025. En plus de plusieurs séances sur les crises au Moyen-Orient, elle a expliqué qu’étant donné que « la pauvreté et le sous-développement peuvent être considérés comme des causes et des conséquences des conflits », le Conseil entend tenir un débat de haut niveau le 19 juin sur la question.
La Fédération de Russie a appelé ce matin, lors d’une réunion du Conseil de sécurité convoquée à sa demande, à régler les causes profondes du conflit en Ukraine afin de parvenir à la paix, se disant prête au dialogue, comme l’atteste sa proposition de tenir de nouveaux pourparlers le 2 juin prochain à Istanbul, en Türkiye. Plusieurs délégations ont rejeté la position russe, affirmant à l’instar de la France, que la Russie ne cherche pas la paix mais la capitulation de l’Ukraine. Cette séance a été marquée par des échanges acrimonieux entre les États-Unis et la Chine, les premiers accusant cette dernière de fournir des biens à double usage à la Russie.
Le Conseil de sécurité a, ce matin, adopté le rapport annuel couvrant ses activités du 1er janvier au 31 décembre 2024, avant sa présentation à l’Assemblée générale à une date ultérieure. La séance a été marquée par des désaccords autour du paragraphe relatif à la situation au Sahara occidental.
Comme ce fut le cas déjà l’an dernier, six membres du Conseil de sécurité (Algérie, Chine, Fédération de Russie, Pakistan, Sierra Leone et Somalie) ont préféré s’abstenir alors que l’organe onusien renouvelait, pour un an, le régime de sanctions concernant le Soudan du Sud qui comprend un embargo sur les armes et des sanctions ciblées.
La Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix a indiqué ce matin, devant le Conseil de sécurité, que l’Ukraine fait face depuis un mois à une recrudescence brutale et à grande échelle des attaques russes qui fait suite à des développements diplomatiques importants.
Le Conseil de sécurité a décidé, cet après-midi, de prolonger pour une nouvelle période de six mois les autorisations accordées depuis 2016 aux États Membres, agissant au niveau national ou par l’intermédiaire d’organisations régionales, d’inspecter les navires en haute mer au large des côtes libyennes, à destination ou en provenance de la Libye, dont ils ont des motifs raisonnables de croire qu’ils violent l’embargo sur les armes imposé à ce pays depuis 2011.
« Aucun raccourci ne sera possible pour parvenir à une paix durable », a prévenu, au Conseil de sécurité, ce matin, la Coordonnatrice spéciale par intérim pour le processus de paix au Moyen-Orient. Soulignant que la relance de la solution des deux États, qui est « sous perfusion », exige une action décisive, Mme Sigrid Kaag a placé des espoirs dans la Conférence internationale de haut niveau pour le règlement pacifique de la question de Palestine et la mise en œuvre de la solution des deux États qui se tiendra du 17 au 20 juin à New York, coprésidée par la France et l’Arabie saoudite.
Le Conseil de sécurité a élu ce matin, parallèlement avec l’Assemblée générale, M. Mahmoud Daifallah Hmoud, de la Jordanie, à la Cour internationale de Justice (CIJ) à l’unanimité de ses 15 membres.
On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite, aujourd’hui, par le Président du Conseil de sécurité pour le mois de mai, M. Evangelos C. Sekeris (Grèce):