La Conférence sur l'océan achève ses travaux avec l'adoption par consensus de la déclaration politique
En cours au Siège de l'ONU
Assemblée générale
« Nous sommes tous ici parce que nous savons que l’océan est notre source de vie et qu’il ne suffit pas de protéger l’océan uniquement à l’intérieur de nos frontières nationales ». C’est en ces termes que la Directrice générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature et de ses ressources (UICN) a planté le décor de la dixième et dernière table ronde de la Conférence sur l’océan qui s’achève aujourd’hui à Nice, en France.
En ouvrant, ce matin, la neuvième table ronde de la Conférence sur l’océan, qui s’achève aujourd’hui à Nice, l’un de ses Coprésidents, le Vice-Ministre de la politique maritime de la République de Corée, a prévenu que le thème retenu pour cette discussion allait « bien au-delà de la simple valeur de l’alimentation issue de l’océan ».
La table ronde thématique de la Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, a permis de mettre en exergue l’importance capitale de la coopération aux niveaux régional et sous-régional pour relever les défis posés à la gouvernance mondiale des océans. Pour de nombreuses délégations, elle suppose une refonte des mécanismes de coopération actuels, notamment à travers leur alignement et leur décloisonnement.
Au quatrième jour de la Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice jusqu’au 13 juin, États Membres, entités onusiennes, organisations internationales et représentants de la société civile ont poursuivi sans relâche leur mobilisation contre la pollution plastique et la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ce sont toutefois les appels en faveur de la ratification du traité sur la haute mer (dit « Accord BBNJ »), ainsi que les annonces et engagements fermes, qui ont à nouveau dominé les débats, faisant espérer une entrée en vigueur dans un avenir proche.
Organisée ce matin en marge du débat général de la Conférence du l’océan qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, cette table ronde s’est focalisée sur le fait que l’océan, le climat et la biodiversité sont fortement interconnectés et affectés par trois crises planétaires –le déclin de la santé des océans, les changements climatiques et la perte de biodiversité– qui se renforcent mutuellement, mais qui sont encore trop souvent abordées séparément.
Gravement préoccupée par la situation humanitaire « catastrophique » qui règne actuellement dans la bande de Gaza, l’Assemblée générale a repris sa dixième session extraordinaire d’urgence pour adopter, par 149 voix pour, 12 voix contre -dont celles des États et d’Israël- et 19 abstentions, une résolution exigeant un cessez-le-feu à Gaza et la garantie que l’aide parvienne immédiatement et en quantité suffisante à la population civile palestinienne.
Comment les gouvernements peuvent-ils intégrer des initiatives en faveur d’une économie océanique durable dans leurs cadres juridiques et institutionnels de gouvernance de l’océan? Comment les pays en développement, en particulier les petits États insulaires en développement (PEID) et les pays les moins avancés (PMA), peuvent-ils accéder aux ressources, aux financements et aux technologies nécessaires à une économie océanique durable et résiliente?
La Conférence sur l’océan a tenu, ce matin à Nice, sa cinquième table ronde, l’occasion de débattre de la gestion durable des pêches et des systèmes alimentaires aquatiques, essentielle pour préserver l’environnement marin mais aussi pour lutter contre la faim, la malnutrition et la pauvreté.
Au troisième jour du débat général de la troisième Conférence sur l’océan, qui se tient à Nice, en France, jusqu’au 13 juin, c’est un appel à l’action et un sentiment d’urgence qui ont dominé les interventions face à un monde aux prises avec de multiples défis planétaires dont l’océan est à la fois victime et solution.