Soixante-dix-neuvième session, Conférence sur l'océan,
1re et 2e séances plénières – matin & après-midi
MER/2217

Conférence sur l'océan: la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan débute sur l’annonce de la prochaine mise en œuvre de l’accord sur la biodiversité marine en haute mer

NICE, FRANCE, 9 juin - En présence de représentants de plus de 130 pays, dont une cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement, la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan s’est ouverte aujourd’hui à Nice avec pour principal objectif de renforcer la mobilisation mondiale en faveur de ce « bien commun de l’humanité », poumon bleu et puits de carbone de la planète, confronté à des défis croissants, de l’acidification liée aux changements climatiques en passant par les pollutions diverses et la pêche illicite. 

Cette mobilisation a trouvé une première illustration avec l’annonce par le Président de la France et Coprésident de la Conférence de la prochaine mise en œuvre de l’Accord sur la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (dit « Accord BBNJ »), adopté en juin 2023. M. Emmanuel Macron a annoncé que 15 pays venaient de s’engager formellement à ratifier ce traité, rejoignant la cinquantaine de ceux qui l’ont déjà fait et dépassant ainsi le seuil de 60 requis pour son entrée en application.  « En deux ans, nous aurons réussi à faire appliquer ce traité qui va permettre de lutter efficacement contre la pêche illégale et de protéger les deux tiers des océans », s’est-il félicité, sous les applaudissements des délégations. 

Outre ce traité « historique », le Secrétaire général de l’ONU a cité l’adoption du Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal, qui vise à protéger au moins 30% des zones marines et côtières d’ici à 2030, parmi les progrès majeurs réalisés depuis la Conférence sur les océans à Lisbonne, organisée voilà trois ans.  À présent, il importe, selon M. António Guterres, que tous les pays s’entendent sur un traité ambitieux et juridiquement contraignant sur la pollution plastique. 

Rappelant également que l’Organisation maritime internationale entend faire en sorte que, d’ici à 2025, le transport maritime ne produise plus aucune émission nette, le Chef de l’ONU a estimé que ces initiatives imposent d’adopter des plans nationaux concrets alignés sur les objectifs mondiaux, de donner des moyens d’action aux pêcheurs, aux populations autochtones, aux scientifiques et aux jeunes, et « par-dessus tout » d’investir. Or, l’objectif de développement durable n14 relatif à la vie aquatique demeure l’un des moins bien financés, a-t-il déploré, plaidant pour ce soit augmentés les financements publics, en accroissant l’appui apporté par les banques de développement et en favorisant l’afflux de capitaux privés.  Une supplique reprise à son compte par le Président de la soixante-dix-neuvième session de l’Assemblée générale, M. Philémon Yang, pour qui l’avenir des océans dépend plus que jamais de la coopération internationale.

« Les grands fonds ne peuvent pas devenir un Far West »

S’agissant de l’exploitation minière des fonds marins, autre question centrale de cette conférence, M. Guterres a estimé que l’enjeu est de concilier les « préoccupations justifiées » sur l’impact environnemental avec « l’intérêt légitime que présentent ces ressources à l’appui d’une économie océanique durable et de la transition vers l’énergie verte ». De fait, « les grands fonds ne peuvent pas devenir un Far West », a-t-il tranché.

Exhortant à contrer la « course effrénée » de l’exploitation des minéraux, le Président du Brésil a appelé à ne pas laisser la mer subir le même sort que le commerce international, au point de rendre l’Organisation mondiale du commerce (OMC) « totalement inopérante ».  L’absence remarquée des États-Unis, qui ont dû être remplacés à la Commission de vérification des pouvoirs de cette conférence, a également fait dire à M. Lula da Silva que « la menace de l’unilatéralisme plane sur l’océan ».

« C’est de l’obscurantisme que de faire de l’exploitation avant d’avoir commencé l’exploration », a estimé M. Macron qui a indiqué que 33 Etats, dont la France, ont créé une coalition pour promouvoir un moratoire sur l’exploitation des grands fonds marins.  « Les abysses ne sont pas à vendre, pas plus que le Groenland n’est à prendre, que l’Antarctique ou la haute mer ne sont à vendre, pas plus que les licences de pêche des pays en développement ne sont à donner, pas plus que les données scientifiques ou la sécurité des populations littorales sont à sacrifier », a martelé le Président français.

Son homologue du Costa Rica, autre Coprésident de la Conférence, n’a pas dit autre chose en appelant à marquer une pause dans l’exploitation minière des grands fonds marins « tant que nous ne disposons de connaissances scientifiques suffisantes ».  L’absence de gouvernance internationale ne saurait être à l’origine de la « voracité de certains », a mis en garde M. Rodrigo Chaves Robles.

Pour atteindre l’ODD 14 et construire ensemble un océan pacifique et sûr, il faut préserver le multilatéralisme et les règles régissant l’ordre international, a abondé le Vice-Président de la Chine, assurant lui aussi que son pays ratifiera sous peu l’Accord BBNJ.  « Même fragilisé, le multilatéralisme demeure notre seule solution », a renchéri le Prince Albert II de Monaco, pour qui l’exploitation des grands fonds marins doit s’effectuer dans un cadre règlementaire établi sur des données scientifiques fiables, sous les auspices de l’Autorité internationale des fonds marins. 

Les PEID rappellent qu’ils n’ont pas « le luxe d’attendre » 

Présents en nombre à Nice, les petits États insulaires en développement (PEID) ont aussi fait entendre leur voix.  S’exprimant au nom des 39 membres de l’Alliance des petits États insulaires (AOSIS), le Président des Palaos a d’ailleurs fait remarquer que c’est « la voix collective des PEID » qui a donné naissance à l’ODD 14. 

Au titre des accomplissements des membres de l’AOSIS, il a cité l’aire marine protégée de 47 000 kilomètres carrés déclarée par les Îles Marshall, les mesures prises dans les Caraïbes et le Pacifique pour protéger les habitats marins essentiels, et les initiatives innovantes en matière d’économie bleue: aquaculture durable dans les Palaos, énergie houlomotrice à Maurice et modèles d’écotourisme aux Maldives.  « Ces initiatives démontrent notre engagement à montrer l’exemple », a-t-il affirmé. 

Alors que, dans certaines parties du Pacifique, le niveau de la mer monte jusqu’à quatre fois plus vite que la moyenne mondiale, « nous ne pouvons pas nous permettre le luxe d’attendre », a insisté la Présidente des Îles Marshall, selon laquelle il ne s’agit pas seulement d’une crise environnementale, mais d’une « menace fondamentale » pour la sécurité des PEID, « gardiens de 10% des océans de la planète ». 

Il est impossible de discuter de l’océan sans parler des changements climatiques, a souligné le Premier Ministre des Tuvalu qui a appelé de son côté à l’élaboration d’un traité international sur l’élévation du niveau de la mer afin de consacrer les droits légaux des États et des populations concernés, y compris les principes de continuité de l’État et de permanence des frontières maritimes. 

Pour le Président de Cabo Verde, ce n’est qu’avec des connaissances plus solides, largement partagées et effectivement appliquées qu’il sera possible de transformer la gouvernance des océans et garantir des moyens de subsistance durables aux populations côtières.  Mais la science, à elle seule, ne suffit pas: il est indispensable de garantir des financements adéquats, des transferts de technologies et des renforcements effectifs de capacités, en particulier dans les pays les plus vulnérables, a-t-il ajouté. 

Même son de cloche de la part des Îles Salomon, pour lesquelles un effort de financement est impératif pour lutter contre la pollution marine, notamment les marées noires et les plastiques.  La délégation a par ailleurs annoncé l’initiative de la réserve océanique mélanésienne, « partenariat mené par des autochtones avec la Papouasie-Nouvelle-Guinée et Vanuatu, qui couvrira 6 millions de kilomètres carrés d’océans » et nécessitera un appui financier et technique de la communauté internationale. 

Le continent africain aux premières loges de l’urgence océanique 

« Protéger l’océan est un devoir, une urgence, et cela doit être un acte collectif », a relevé à son tour le Président de Madagascar.  Au nom des cinq membres de la Commission de l’océan Indien, il a demandé le renforcement des financements et des perspectives de coopération internationale pour permettre aux Etats insulaires de gérer durement leurs ressources marines. 

S’exprimant au nom de l’Union africaine, le Président du Burundi a jugé essentiel de garantir aux États africains sans littoral un accès libre, sûr et effectif à la mer et aux ressources océaniques.  « Quel que soit le lieu où vous habitez, près des côtes ou pas, l’océan joue un rôle fondamental dans l’équilibre de nos vies et de notre monde », a-t-il souligné.

De son côté, le Président de la Sierra Leone a tiré la sonnette d’alarme face à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dont l’Afrique de l’Ouest est, selon lui, « l’épicentre ».  Il a expliqué que, chaque année, son pays perd 50 millions de dollars en raison de ces activités illicites, ce qui entraîne une progression de la pauvreté et réduit à néant les perspectives économiques des populations côtières. 

Besoin d’assistance pour les pays en développement 

Intervenant au nom du Groupe des 77 et de la Chine, le Président de l’Iraq a invité les différents acteurs de l’environnement océanique à réfléchir aux valeurs du développement durable, notant que pour de nombreux pays en développement les océans sont une « source de survie ». 

A l’instar de la Présidente du Pérou, de nombreux intervenants ont annoncé leur intention d’identifier de nouvelles zones marine protégées pour se rapprocher de l’objectif de protection de 30% des zones marines d’ici à 2030 fixé par la quinzième Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la diversité biologique.  Par la voix de son Président, la France a dit avoir passé ce cap et tendre vers un doublement des aires de « protection forte » dans sa zone économique exclusive, la deuxième mondiale en taille. 

Résumant la position d’une majorité d’intervenants, le Président de la République dominicaine a sommé l’Assemblée générale de répondre à la situation des océans de toute urgence afin d’avoir une réponse globale et coordonnée.  Dans ce cadre, les communautés côtières sont des alliées fondamentales, a-t-il affirmé, insistant sur l’importance de promouvoir leur développement durable.  De même, il a plaidé pour un accès équitable aux ressources de la haute mer et pour une architecture financière mondiale à la hauteur du défi océanique. 

À son tour, la Présidente de la Commission européenne, Mme Ursula von der Leyen, a évoqué le lancement, dans la journée, du Pacte de l’Union européenne pour les océans.  Un dispositif qui, selon l’Irlande, définira le plan directeur de l’Europe pour mener les efforts mondiaux de conservation et d’exploitation durable des océans, des mers et des ressources marines. 

La Conférence sur l’océan poursuivra ses travaux demain, mardi 10 juin, à partir de 10 heures.

Déclarations liminaires

M. EMMANUEL MACRON, Président de la France et Coprésident de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan, a estimé que cet événement constitue « une victoire sur l’inertie et l’indifférence, une victoire sur la tendance au désengagement international, mais une victoire fragile car elle requiert des actions rapides et ne suppose aucun recul ». Qualifiant cette mobilisation de « nécessité », il a précisé que plus de 120 pays, plus de 50 chefs d’État et de gouvernement, plus de 30 chefs d’organisations internationales et quelque 100 000 personnes participeront aux débats sur l’océan cette semaine à Nice. 

Selon lui, le premier objectif de cette conférence est de « redonner de la force au multilatéralisme », mais aussi de mobiliser la science et de défendre les acteurs de la recherche océanique, tout en appuyant les acteurs locaux, la communauté économique et les ONG.  Le deuxième objectif, a-t-il poursuivi, est de protéger l’océan et la planète.  Saluant la signature de l’Accord portant sur la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale (dit “Accord BBNJ”), il a annoncé que 15 pays viennent de rejoindre la cinquantaine de ceux qui l’ont déjà ratifié, « ce qui permet de dire que le traité sera bien mis en œuvre ». De fait, a souligné le Chef de l’État français, « en deux ans, nous aurons réussi à faire appliquer ce traité qui va permettre de lutter efficacement contre la pêche illégale et de protéger les deux tiers des océans ». 

La troisième « bataille » de cette conférence concerne la protection des grands fonds marins, a indiqué M. Macron, notant que 33 États, dont la France, ont créé une coalition pour promouvoir un moratoire sur l’exploitation des grands fonds marins.  À ses yeux, « c’est de l’obscurantisme que de faire de l’exploitation avant d’avoir commencé l’exploration ».  Il faut protéger nos écosystèmes car nul ne sait ce qui peut s’en suivre, a-t-il fait valoir, relevant que les grands fonds marins recèlent des réserves de carbone essentielles et des espaces que personne ne connaît encore. « Les abysses ne sont pas à vendre, pas plus que le Groenland n’est à prendre, que l’Antarctique ou la haute mer ne sont à vendre, pas plus que les licences de pêche des pays en développement ne sont à donner, pas plus que les données scientifiques ou la sécurité des populations littorales sont à sacrifier.  Nous parlons d’un bien commun », a-t-il martelé. 

Insistant sur l’objectif de protection de 30% des terres et des mers, le Président français a affirmé que la Conférence sur l’océan à Nice devrait permettre d’augmenter les aires marines protégées.  La France, qui est la deuxième zone économique exclusive du monde, y prendra toute sa part, a-t-il assuré, non sans ajouter qu’elle a d’ores et déjà passé le cap des 30% et vise à doubler ses aires de protection forte. Cette semaine, a ajouté M. Macron, il s’agira aussi de se mobiliser contre la pollution plastique, d’accélérer la décarbonation du transport maritime et de continuer la lutte contre la pêche illégale.  Il a dit attendre « le plan d’action pour les océans le plus ambitieux possible ». 

M. RODRIGO CHAVES ROBLESPrésident du Costa Rica et Coprésident de la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan, a regretté que pendant des décennies, l’océan a été traité comme un garde-manger infini, une décharge mondiale, et un territoire sans droits et avec une gouvernance lacunaire. Cette irresponsabilité que nous partageons tous se traduit aujourd’hui par une marée de 8 millions de tonnes de plastique qui se retrouvent chaque année dans la mer, par 90% d’espèces marines surexploitées ou au bord de l’extinction, par une pollution qui progresse tandis que la biodiversité recule. 

Si nous continuons à ce rythme, dans 25 ans, il y aura plus de plastique que d’organismes vivants et de poissons dans l’océan, a-t-il mis en garde. « Mais tout n’est pas perdu. » Et la solution pourrait bien venir de l’océan lui-même, a-t-il espéré.  Il a ensuite indiqué que les actions du Costa Rica démontrent qu’il est possible de tirer parti de l’économie océanique grâce à des politiques qui apportent une valeur ajoutée aux personnes sans négliger l’environnement. Il a notamment cité les contributions et les engagements de son pays en faveur de la santé des océans, tels que le paiement pour les services environnementaux marins et le fonds bleu Costa Rica.  Son pays est également à l’origine de l’appel en faveur d’un moratoire sur l’exploitation minière des fonds marins dans les zones internationales, auquel 33 pays se sont joints à ce jour.  Il faut marquer cette pause tant que nous ne disposons pas de connaissances scientifiques suffisantes pour exploiter rationnellement l’environnement marin. L’absence de gouvernance internationale ne saurait être à l’origine de la voracité de certains, a-t-il mis en garde.

Le Président Robles a appelé à faire de cette conférence le moment où le monde a compris que la protection de l’océan n’est pas une option, mais une obligation morale, économique et existentielle.  Il a invité à construire ensemble un nouveau contrat avec la vie marine, se félicitant notamment de la ratification du traité de la haute mer (Accord BBNJ).  Ce pas important marque un engagement vers la diplomatie bleue, car l’avenir de nos peuples ne se joue pas uniquement sur la terre ferme, mais aussi dans les vagues, a-t-il dit.

M. ANTÓNIO GUTERRES, Secrétaire général de l’ONU, s’est réjoui que la troisième Conférence des Nations Unies sur l’océan se tienne sur les rives de la Méditerranée.  Cette mer, « source de vie » depuis des millénaires, « nous rappelle notre profonde dépendance à l’égard de l’océan », a-t-il dit, faisant observer que ce dernier produit la moitié de l’oxygène que nous respirons, nourrit 3 milliards de personnes et fait vivre 600 millions d’autres.  Pourtant, bien que l’océan soit « notre bien commun par excellence » et que son économie ait plus que doublé en 30 ans, « nous sommes en train de le piller », s’est-il désolé.  En effet, les stocks de poissons s’effondrent, la surconsommation et la pêche illégale poussent des espèces au bord de l’extinction et, chaque année, 23 millions de tonnes de plastique sont déversées dans les eaux et asphyxient les écosystèmes.  De plus, les émissions de carbone provoquent l’acidification de l’océan, détruisent les récifs de corail et entraînent un réchauffement des mers sans précédent, a déploré le Chef de l’ONU, avant de rappeler que ce même océan absorbe désormais 90% de l’excédent de chaleur piégé par les gaz à effet de serre.  Il a aussi évoqué la montée des eaux, qui menace la survie même de nombreuses îles, et les effets des changements climatiques, dont l’océan est à la fois « victime et accélérateur ». 

Après avoir exhorté les délégations à ratifier l’Accord portant sur la diversité biologique marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale, il a appelé tous les pays à s’entendre cette année sur un traité ambitieux et juridiquement contraignant sur la pollution plastique.  Rappelant également que l’Organisation maritime internationale entend faire en sorte que, d’ici à 2025, le transport maritime ne produise plus aucune émission nette, il a estimé que ces initiatives imposent d’adopter des plans nationaux concrets alignés sur les objectifs mondiaux, de donner des moyens d’action aux pêcheurs, aux populations autochtones, aux scientifiques et aux jeunes, et « par-dessus tout » d’investir. Or, l’objectif de développement durable n14 relatif à la vie aquatique demeure l’un des moins bien financés, a-t-il constaté, avant d’appeler à « changer les choses », en augmentant les financements publics, en accroissant l’appui apporté par les banques de développement et en favorisant l’afflux de capitaux privés. 

Il est également urgent de restaurer les pêches locales et de solidifier les systèmes alimentaires basés sur l’océan, a-t-il plaidé, demandant par ailleurs aux États de renforcer la sécurité maritime, « pilier du développement durable », et d’intégrer les priorités liées à l’océan dans leurs activités touchant le climat, les systèmes alimentaires et la finance durable. Enfin, s’agissant de l’exploitation minière des fonds marins, « l’enjeu est de concilier les préoccupations justifiées concernant l’impact sur l’environnement avec l’intérêt légitime que présentent ces ressources à l’appui d’une économie océanique durable et de la transition vers l’énergie verte », a souligné M. Guterres.  « Les grands fonds ne peuvent pas devenir un Far West », a-t-il tranché, réaffirmant son soutien aux travaux de l’Autorité internationale des fonds marins sur cet enjeu. 

Dans ce contexte, il s’est dit convaincu que redresser la situation est « possible » et que « ce qui a été perdu en l’espace d’une génération peut renaître en l’espace d’une autre ». 

 

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